La question des thèses dites de création n’est pas neuve dans l’Université. Mais elle a acquis une actualité nouvelle avec l’avènement européen du LMD, et la nécessité pour l’ensemble des établissements européens d’enseignement supérieur des arts d’intégrer la recherche et souvent le doctorat dans leurs programmes. L’environnement neuf ainsi créé, où sont invitées à se mêler, recréées dans des établissements refondus, la récente tradition de recherche universitaire dans les arts et celle des écoles d’art, plus proche des ateliers, invite à reprendre à nouveaux frais la question de l’invention de formes du doctorat à la fois respectueuses des contributions que ce type de travail doit apporter aux communautés de recherche existantes, et ouvertes aux formes spécifiques de création qu’emporte le milieu professionnel des arts – en France comme en Europe et ailleurs dans le monde.
J-P. Antoine, dép. d’Arts plastiques, Université Paris 8, directeur de l’Ecole doctorale Esthétique, sciences et technologies des arts (EDESTA)
I. Launay, dép. de Danse, Université Paris 8
F. Renucci, chercheur en délégation à l’Institut des Sciences de la Communication du Cnrs (ISCC), directeur honoraire de l’Institut Ingémédia, UFR en SIC de l’Université de Toulon.
B. Tackels, resp. de la recherche à la direction générale de la création artistique (DGCA), Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche
UFR Arts, Philosophie, Esthétique, Université Paris 8, 2 rue de la liberté 93526 Saint Denis cedex