« Bien que l’expression " l’architecture de survie " ait un sens à peu près inverse de celui de " la survie de l’architecte "… », avance Yona Friedman en ouverture de l’un de ses livres publié il y a 35 ans. À l’occasion de l’installation collective, par un groupe d’étudiants, de informations #2, le gambit P8 (un projet avec Yona Friedman, initié par Jean-Baptiste Decavèle et Nico Dockx) à Paris 8 dans le cadre de la Semaine des arts, c’est la trajectoire et toutes les pratiques de l’architecte hongrois installé à Paris en 1957 que nous souhaitons restituer et interroger. Ensemble, on s’attachera à investir et à investiguer la radicalité sociale, politique, artistique des « utopies réalisables » et autres « architectures mobiles » de Yona Friedman, jusqu’à ses dernières Iconostases.
Intervenants : Eric Alliez (philosophe, Paris 8), Sylvie Boulanger (directrice du Cneai), Lorenzo Benedetti (Directeur du centre d’art De Vleeshal, Middelburg), Jean-Baptiste Decavèle (artiste), Nico Dockx (artiste, enseignant à l’Académie Royale d’Anvers), Manuel Orazi (historien de la ville, enseignant à l’Université de Bologne), Thania Sakellariou (étudiante MA, Paris 8), Michel Valensi (directeur des Éditions de l’éclat), Jean-Philippe Vassal (architecte, professeur à l’ Universität der Künste Berlin UDK — sous réserves).