Préparation à l’Agrégation externe

 

 

Bureau des inscriptions (BDI) : prise de contact via la plate-forme d’Assistance étudiants P8, en utilisant le lien : https://apps.univ-paris8.fr/assistance.etudiants
Le BDI vous enverra le dossier d’inscription administrative. Tous les échanges s’effectueront via la plate-forme.

 

Secrétariat : Marine MULLER, Bâtiment A, bureau A069,
01 49 40 70 14 ou 01 49 40 66 02
secretariat.masterartsplastiques@univ-paris8.fr

 

Coordination pédagogique : Sylvaine LABORIE
sylvaine.laborie gmail.com

 

 

Une réunion de rentrée aura lieu le samedi 31 août 2024 en salle A280 à 10 h 30.

L’emploi du temps sera affiché dans la vitrine « AGRÉGATION » en face du secrétariat des masters dès le 25 juin 2024.

Le premier cours aura lieu le mercredi 11 septembre : 10-18 heures en salle A280.

Les cours auront lieu les mercredis et les samedis afin de permettre aux enseignants déjà en poste de se libérer pour cette préparation.

 

L’année se divise en deux périodes.

• Préparation à l’admissibilité de septembre 2024 à février 2025.

Épreuve écrite d’esthétique et sciences de l’art : « les mondes de l’art ».

Épreuve écrite d’histoire de l’art : « le travail du sculpteur… » « les figurations ».

Épreuve de pratique plastique accompagnée d’une note d’intention.

• Préparation à l’admission de février à juin 2025.

Épreuve de pratique et création plastiques : réalisation d’un projet de type artistique.

Épreuve de leçon.

Entretien de cultures artistiques.

 

Pour les bibliographies : https://www.devenirenseignant.gouv.fr/les-programmes-des-concours-d-enseignants-du-second-degre-de-la-session-2025-1374

Le dernier rapport du jury : https://www.devenirenseignant.gouv.fr/les-sujets-des-epreuves-d-admissibilite-et-les-rapports-des-jurys-des-concours-de-l-agregation-de-la-1226

 

Présentation, élaboration et organisation

Ce que l’agrégation représente pour les enseignants du secondaire est un ancrage politique auquel notre université n’est pas indifférente : c’est une des rares promotions possibles pour le corps enseignant et l’adossement nécessaire de notre département à sa préparation s’affirme. Outre une forme d’excellence dans l’approche des différentes entrées de notre discipline enseignée, le concours est en prise avec la recherche : l’actualité, l’approfondissement et la fouille sont au cœur des visées des épreuves. Les énoncés de pratique sont exactement dans le même bouillonnement, ils répondent à la même exigence, à la même vigilance contemporaine.

À ceci s’ajoute la spécificité d’un concours de recrutement professionnel : les programmes de l’enseignement dans le secondaire et le travail de transposition attendu seront le pivot autour duquel votre préparation s’articulera.

• Les dissertations de l’admissibilité sont un exercice de pensée pris dans une forme très contractée qui se prépare intensément. L’acquisition rapide (3 programmes très denses !) la richesse de l’anticipation que cela suppose, la manière de se constituer comme sujet de parole, sont une pratique intellectuelle exemplaire. C’est d’ailleurs ce que mérite l’école publique, une puissance capable d’énoncer les actions poétiques aussi bien dans la complexité que dans l’intelligible.
• Les épreuves de pratique artistique et plastique sont très intéressantes. La contrainte y est dans les deux cas, et qui plus est différemment, extraordinaire. Bien entendu, c’est formateur pour des enseignants qui ont eux-mêmes à circuler dans une multitude de cadres ; mais c’est aussi une invitation à éprouver le chemin qui devrait être celui de nos élèves/étudiants/collègues : être dans le même temps dans la mécanique et dans l’émancipation. 
• La leçon s’appuie sur les programmes des arts plastiques dans le secondaire, qui eux-mêmes sont une réduction en méthode, une forme donnée à des formes travaillées dans la pratique artistique. Rassemblement, mise en ordonnancement, éclaircissement, diffusion, diagramme de la recherche : enseignements…
• La culture artistique peut aussi trouver des espaces dans les départements amis de l’UFR…

 

Vos séances seront rythmées par différents types d’organisation.

• Les « grandes journées de traverse » : un ou plusieurs enseignants travailleront autour d’une question transversale et d’un corpus documentaire – notion, extrait de programme, opération plastique – de sorte que soient abordés aussi bien les programmes limitatifs et la pratique plastique, anticipant de ce fait la leçon et même les options.

Par exemple : le travail du sculpteur dans l’atelier trouve un espace de réflexion plastique dans l’épreuve de pratique d’admissibilité puisqu’il s’agit de regarder tout ce qui nous est parvenu du travail, en dehors des œuvres qui en sont une tranche fixe (esquisses, dessins, photos, textes…) soit une « sculpture de papier », ce qui est justement demandé aux candidats quand ils doivent trouver des solutions spécifiques à leurs pratiques transposées, développées, réhaussées même, par le canevas des moyens matériels autorisés (bidimensionnalité, format grand aigle, temps très mesuré…) ; idem pour le projet à réaliser durant l’admission. Et ceci se retrouve dans les programmes qui doivent être travaillés en amont de la leçon (la place du dessin : préfiguration, exploration, documentation…). La place de la figure y est centrale, on y retrouve les figurations. Sans compter que l’atelier est un espace de formation, donc la réflexivité tourne à plein.

• Les journées thématiques : histoire de l’art et esthétique seront travaillées, soit à Paris 8 soit à l’INHA, avec des cours magistraux, de la méthode et des exercices ciblés.
• Il y aura également des journées dédiées aux épreuves blanches : 2 DST par programmes limitatifs, autant que possible en pratique – principalement les samedis. La salle A280 sera accessible en autogestion.

 

À chaque fois, la méthodologie des épreuves sera exploitée : fabriquer une dissertation, construire une note d’intention, passer du projet à la réalisation, structurer un enseignement, charpenter un oral avec ou sans temps de préparation. Les contenus disciplinaires comme leurs traductions didactiques seront envisagés dans leur multiplicité.

 

• Les ateliers de pratique auront une place centrale : comment identifier, développer, affirmer des savoir-faire singuliers ; comment démontrer que vous savez déterminer un champ de questionnement qui dépasse la seule appréhension thématique et développer un parti-pris à la fois vigoureux et entraîné par le cadre de l’épreuve. Conserver votre singularité et en même temps l’enrichir par l’appareil de l’exercice. Ces ateliers seront eux-mêmes variés : pratique au long cours mais aussi expérimentations et découvertes, sessions dédiées à la verbalisation, analyse collective, fabrication de sujets et projet/production…
• L’accent sera mis sur le travail collectif également pour les oraux : pendant qu’un candidat prépare dans les conditions du concours une épreuve, les autres travailleront le même sujet pour constituer des jurys solides. Vous aurez également des séances dédiées à la fabrication de vos outils de travail : les repérages culturels, chronologiques, théoriques sont indispensables, ils seront élaborés de façon mutualisée et critique.

 

Pour approfondir les connaissances historiques, théoriques et techniques liées à l’option choisie, il est vivement recommandé de profiter des cours dispensés à l’université. Voir annexe 7.

Une équipe motivée d’enseignants titulaires est constituée, des chargés de cours enseignant dans le secondaire viennent consolider et ancrer avec réalisme la préparation dans le métier.

Nous vous rappelons que cette formation n’est pas diplômante, cependant nous nous efforcerons d’en faire un espace qui vous apportera une conscience renouvelée des formes et une force d’appui durable. Votre engagement trouvera une écoute dans nos journées et nous comptons sur vous pour que cette préparation, dans son intensité, devienne une fondation épanouissante.