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  • Colloque "Afrocentricités : histoire, philosophie, pratiques sociales"

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  • Colloque "Afrocentricités : histoire, philosophie, pratiques sociales",

    organisé par l’Université Paris VIII Vincennes-St DEnis, Le Collège International de Philosophie et "Les pindes Caraïbes et transatlantiques en mouvement »


    Date : mardi 21 novembre 2017 à partir de 10h 30

    Lieu : La Colonie (barrée), 128 rue Lafayette 75010 Paris


     

    Organisation : Nadia Yala Kisukidi, Pauline Guedj, Matthieu Renault, Amzat Boukari Yabara.

    Avec : Avec : Nadia Yala Kisukidi (Collège International de Philosophie, Paris 8), Pauline Guedj ( Lyon II, NYU), Matthieu Renault (Paris 8), Amzat Boukari Yabara (Ligue Panafricaine UMOJA, EHESS), Sarah Fila Bakabadio (Université Cergy Pontoise) , Maboula Soumahoro (Université de Tours, Sciences Po Paris), Diogo Sardinha ( Ancien Président du Collège International de Philosophie), Russell Rickford (Cornell University), Frieda Ekotto (University of Michigan), Stéphane Douailler (Paris 8), Cheikh Mbacke Diop (revue ANKH), Pascale Obolo (cinéaste / revue Afrikadaa), Christine Chivallon (CNRS - Université de Bordeaux), Felwine Sarr (Université Gasont Berger / St Louis Sénégal) et Achille Mbembe ( Wiser/ Afrique du Sud).

     

    L’histoire du concept d’ « Afrocentricités » est au cœur d’un ensemble de circulations et de traductions qui replacent l’Atlantique Noir à l’intérieur de problématiques esthétiques, sociales, épistémiques, institutionnelles et politiques plus globales.
    Le concept « afrocentricity », forgé dans le monde universitaire nord-américain, est développé par Molefi Kete Asante, dans The afrocentric Idea (1998). Il prolonge une histoire intellectuelle ouverte par les travaux sur l’Egypte pharaonique de Cheikh Anta Diop et de George GM James, et marquée par le rejet de ces productions à l’intérieur du monde universitaire institutionnel européen/occidental.
    Ce concept se déploie à l’intérieur d’une démarche critique et positive. Il s’agit de questionner le statut des discours construits par un monde universitaire eurocentré sur l’Afrique et plus spécifiquement sur une Afrique « dite noire ». Et de manière positive, de reconquérir et de déployer une agency africaine, noire, au cœur de la production des savoirs. La critique radicale de l’eurocentrisme africaniste ouvre un espace pour étudier le passé classique africain et développer le champ des humanités africaines.
    L’enjeu de ce colloque ne sera pas de s’inscrire dans le paradigme afrocentrique ni de le prolonger. Il sera d’analyser le déploiement et les retraductions d’un tel concept non seulement dans le champ scientifique (philosophie, historiographie) mais aussi dans celui des pratiques sociales (dans les Amériques, l’Europe et l’Afrique).

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